Deuxième période en CM1/CM2.

A la découverte de la littérature…

Lors de la première période, un questionnement a été mené sur la posture de lecteur. Pourquoi lisons-nous ? Quels sont nos droits de lecteur ?

Ces interrogations ont  été nourries par des œuvres littéraires, et notamment : La mouche qui lit, de P. Siméon.

Cet ouvrage est un album qui propose des extraits de textes issus de nombreux genres littéraires. Ces histoires nous sont données à lire par l’intermédiaire d’une petite mouche, qui se promène de lecteur en lecteur.

Il est ainsi apparu que chacun a accès à une grande variété de textes.

Cette réflexion a été également étayée par l’ouvrage Les droits du lecteur, proposé par l’auteur Daniel Pennac. La découverte de ce dernier a permis aux élèves de partager leurs pratiques de lecture et de prendre conscience qu’il s’agit d’une activité spontanée et libre.

Pour continuer notre cheminement, deux niveaux de lecture ont été éclaircis : l’implicite et l’explicite. Les élèves font désormais la différence entre : ce qui est écrit explicitement, et ce qui est dit entre les lignes. Cela a ainsi mis en exergue le rôle de nos connaissances sur le monde, de même que l’importance de nos interprétations.

Pour la deuxième période, les élèves ont pu analyser un personnage incontournable du monde littéraire : le loup. Des lectures en réseau ont ainsi permis d’interroger le stéréotype de ce personnage et de le comparer à des reprises plus éloignées. Le tout avait pour objectif d’apprendre à faire des liens, des connexions entre : « ce que j’ai lu, ce que je lis et ce que je connais ».

Par ailleurs, les élèves ont la possibilité de débattre lors des séances littéraires. Apprendre à argumenter, expliciter sa pensée, accepter le point de vue des autres, est un travail complexe qui s’inscrit pleinement dans les exigences des programmes d’aujourd’hui. Les enfants prennent ainsi l’habitude de se questionner et de confronter leurs interprétations. L’enseignant s’efface alors peu à peu, et devient un médiateur.

Donner du sens à la géométrie

La géométrie est un domaine d’enseignement où les élèves éprouvent des difficultés,   ne  perçoivent pas toujours le sens. Pour y remédier, la démarche pédagogique mise en œuvre  a visé à relier géométrie, arts et vie quotidienne. Les élèves ont de ce fait mis leurs connaissances sur les notions de parallélisme et de perpendicularité au service d’une production plastique inspirée de l’œuvre de Piet Mondrian. Ils ont également découvert que les triangles avaient une utilité architecturale dans la vie quotidienne dans la mesure où ils sont plus résistants que les carrés par exemple.

Coopérons

Une dynamique de coopération entre pairs a été impulsée depuis le début de l’année scolaire. Cette démarche pédagogique sollicite les compétences relationnelles, civiques. Les élèves apprennent à collaborer et découvrent différentes façons de penser. La pédagogie coopérative favorise un réseau d’échanges au sein de la classe et donne plus de sens aux apprentissages. Au début de l’année scolaire, des jeux coopératifs en Education Physique et Sportive ont été menés. Ils avaient pour objectif de créer un climat de confiance et de renforcer les liens entre les enfants. Dans les autres domaines scolaires, les élèves ont appris à s’entraider, ils ont créé des histoires à plusieurs, participé à des travaux de recherche ainsi qu’à des échanges littéraires (partage de lectures et débat). Pour la suite de l’année, les dispositifs coopératifs seront approfondis et une réflexion plus explicite avec les enfants sera menée.

A venir

Les élèves de CM1-CM2 ont eu la chance d’aller découvrir l’exposition « Mon cher… » de la fondation Van Gogh le 29 novembre dernier. Cette visite avait pour objectif d’observer et  d’analyser l’œuvre d’un artiste : Urs Fischer. Un projet interdisciplinaire a alors été initié. Il a pour but d’exploiter cette exposition en développant la créativité artistique des élèves, mais aussi de travailler leurs compétences en rédaction. Les élèves se sont vus attribuer deux tâches : la première, écrire le compte-rendu de l’exposition, la seconde, créer une production plastique en lien avec le travail d’Urs Fischer (et ce, sans aucun matériel imposé). Ce projet sollicite également la coopération entre les enfants puisque les réalisations se font à plusieurs.

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