Notre première période en CM2.

Démarrer une année de travail en commun c’est avant tout essayer de faire « communauté ». Ainsi, pour travailler ensemble, apprenons d’abord « à vivre ensemble » le mieux possible.
Se dire bonjour, est la première marque de reconnaissance de l’autre pour lui signifier qu’on le sait présent à nos côtés.

Laisser le camarade vivre sa foi au travers de la prière en faisant de ce temps un temps de recueillement collectif, prendre la parole pour oser dire son regret de gêner le groupe, autant d’attitudes qui posent l’élève en acteur responsable. Les adultes prennent le relai pour l’amener à dédramatiser les comportements inadaptés et comprendre que grandir c’est aussi accepter de se tromper.

Quoi de plus aisé pour apprendre à mieux se connaître que les ateliers sportifs hors les murs organisés sur Fontvieille la 2° semaine de septembre.

Le kayak posé comme apprentissage donne aussi la place au rire, à la décontraction, à l’entraide en contribuant à fédérer le groupe. Tous les enfants, y compris ceux qui n’avaient jamais fait de kayak ont très bien su : trouver leur équilibre, se propulser en coordonnant leurs mouvements avec la pagaie ; avancer slalomer ou reculer entre les bouées.

S’apprivoiser doucement se vit aussi au travers de l’apprentissage de la pensée réflexive. Exprimer son point de vue sur une thématique, pour en élaborer une définition en groupe de pairs, constitue la visée de l’activité de « discussion à visée philosophique. Tour à tour observateur ou « discutant », les élèves découvrent le tracé de leur pensée collective en action, grâce à un retour fait par l’adulte lors de la 2° séance.

Etre garant de son propos, accueillir la parole de l’autre, élaborer un discours compréhensible sont les objectifs que poursuit cette pratique qui a fait ses preuves.

Apprendre à mettre sa parole en scène se pratique aussi au travers de différents scénari. Des présentations d’œuvres de littérature de jeunesse, des exposés sont autant de lieux d’exercice.

Rechercher ce qu’exposer veut dire, explorer les possibles de mises en œuvres, les dispositifs de présentation, penser l’organisation autant de ponts d’appui dans un travail de recherche en groupes.  Les expressions spontanées individuelles, collectives ont apporté grâce à l’échange, un cadre collectif à adopter, comme repère à l’activité.

Etre élève dans une classe avec 2 enseignantes nécessite que la continuité dans le parcours d’apprentissage de la semaine soit perceptible par chacun.
Ainsi, le travail d’exploration de l’exposé servira à présenter des sujets qui retiennent l’intérêt des élèves dans l’ensemble des domaines d’apprentissage sans distinction de personne ni de jour. De même, l’exercice de la dictée, du calcul mental se poursuivent de façon indifférenciée chaque jour.

Dans la continuité des apprentissages déjà posés les années précédentes, les enfants sont amenés à faire du lien entre la découverte des quantités, leurs écritures et la façon dont ils doivent mobiliser ces savoirs pour les mettre au service de la résolution de problèmes. Ce domaine exige un parcours de réflexion pour que des démarches de résolution puissent être admises. Un minutieux travail de collectage des formes d’énoncés rencontrées et de leur méthode de recherche est élaboré. Ces traces serviront de référents transposables dans de nouvelles situations.

Nawal a l’initiative d’un petit déjeuner anglais a dans la collaboration avec les enseignantes,  apporté aux enfants un temps festif pédagogique par lequel ils ont pu approcher les pratiques d’une autre culture en l’expérimentant.

En lien avec l’action d’année sur le patrimoine qui sera menée dans l’ensemble des classes de la PS au CM2, les élèves approchent en histoire de l’art les sites et monuments du patrimoine français.

 

 

 

 

 

 

 

 

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