En CP (troisième période).

Mathématiques

Mesures

  • Comparer des masses avec ou sans unité étalon.

Nous avons effectué des pesées avec la balance de Roberval qui nous ont permis de découvrir que sur le plateau du bas se trouvait l’objet le plus lourd. Nous avons pesé des objets que l’on a trouvés dans notre classe : crayons, boîte de mouchoirs …etc pour comprendre le fonctionnement de la balance.

L’aiguille indique toujours l’objet le plus lourd.

Par la suite, nous avons dû ranger trois objets n’ayant pas la même contenance du plus léger au plus lourd:

  • Bouteille A vide
  • Bouteille B pleine
  • Bouteille C à moitié pleine

Pour cela, nous les avons comparés en effectuant 3 pesées pour déterminer les masses.

En fin de semaine, nous avons utilisé des étalons (morceaux de sucre) pour comparer ses masses. Nous avions à notre disposition 3 petits sacs de sable qu’il fallait peser. La masse la plus importante était celle du sac pour lequel nous avions mis le plus de sucre dans le plateau.

Géométrie

  • Coder et décoder pour représenter un déplacement sur les lignes d’un quadrillage.

Nous avons débuté cette nouvelle notion en définissant les notions de lignes, nœuds et quadrillage.

Par 2 nous avons appris à nous déplacer sur un quadrillage en faisant un jeu :

  • A l’aide d’un dé il fallait atteindre un trésor le plus rapidement possible en respectant le déplacement imposé.

Atelier philosophique

Fonder et défendre ses jugements en s’appuyant sur sa réflexion et sur sa maîtrise de l’argumentation.

Apprendre à justifier ses choix et à confronter ses propres jugements avec ceux des autres.

Savoir remettre en causes ses jugements initiaux après un débat argumenté.

Faut-il toujours dire la vérité ?

  • La séance a débuté par une discussion autour de la question : « Faut-il toujours dire la vérité ?« 

Emergences des premières idées :

Pourquoi est-ce qu’on peut mentir ?


– pour ne pas se faire gronder
– parce qu’on ne sait pas, parce qu’on ne connaît pas quelque chose

– pour réussir quelque chose

– pour se protéger

– pour essayer d’avoir raison

– pour ne pas rendre triste une personne, pour ne pas lui faire mal au cœur
– pour faire son intéressant;

– pour respecter les adultes

– pour ne pas aggraver les situations

– pour ne pas perdre la confiance des amis

De quelle façon peut-on mentir ?
– en exagérant
– en ne disant pas la vérité
– en promettant quelque chose qu’on ne fera pas
– en racontant des choses qui n’existent pas
– en cachant des choses

Est-ce qu’il y a des mensonges qui sont moins graves que d’autres ?
– quand ce sont de petites bêtises
– quand c’est quelque chose de pas important
– quand ce n’est pas juste
– quand ça ne fait mal à personne
– quand ce n’est pas dangereux


Alors, faut-il toujours dire la vérité ?
Oui le plus souvent mais parfois on est obligé de mentir et parfois, il y a de petits mensonges qui ne font de mal à personne.

  • Lors de la deuxième séance nous avons écouté deux histoires sur ce thème :

Le bracelet disparu , Le gâteau au chocolat.

Après la lecture des histoires, on a discuté sur ces situations et les 3 fins envisageables.

Des interactions riches et constructives ont agrémenté notre débat.

  • La troisième s’est engagée autour de l’album « Le grand championnat de mensonges »

Cet album est très riche car il superpose deux formes de détournement de la vérité : l’imaginaire et le mensonge.

Voici les différentes situations de l’histoire illustrée par les élèves :

Cet album a permis de parler du plaisir procuré par l’imaginaire mais également d’apercevoir le danger quand on n’arrive plus à le distinguer de la vérité.

Cet atelier philosophique a été particulièrement intéressant, il a suscité de vrais débats.

Ils sont échangés, expliqués leur choix en argumentant.

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