Architecture et patrimoine en cycle 2.

Langage oral :

  • Participer avec pertinence à un échange.
  • Acquérir un lexique.
  • S’investir dans un projet collectif.
  • Représenter le monde environnant ou donner forme à son imaginaire en explorant la diversité des domaines. (dessin, collage, modelage, photographies)
  • Lire une photographie.

Langage écrit :

  • Ecrire des textes en commençant à s’approprier une démarche.
  • Réviser et améliorer l’écrit produit.
  • Construire un lexique.

Explorer le monde :

  • Situer des événements les uns par rapport aux autres.
  • Découvrir le quartier, la ville.

En lien avec le projet d’école sur l’architecture et la photographie, les cinq classes du cycle 2 et le dispositif ULIS ont décidé de mener un projet commun. Il a donc paru opportun aux enseignantes que les élèves des différentes classes se rencontrent et puissent échanger. Des groupes ont ainsi été constitués.

Lors d’une journée banalisée les élèves ont arpenté les rues arlésiennes à la découverte des monuments. Sur place ils ont pu observer et réaliser des petits croquis.

Sur trois ½ journées les apprentis-architectes construiront une maquette, écriront des légendes et laisseront libre cours à leur imagination pour la restitution plastique.

Comme l’école l’a déjà annoncé dans un mail à votre intention, leurs créations seront à découvrir le 3 mai au Lycée Jeanne d’Arc.

Nous en profitons d’ailleurs pour vous adresser nos plus vifs remerciements quant à votre collaboration pour l’apport des différents

Ateliers : « Tour Luma »

Les enfants ont, dans un premier temps, visionné un power point sur l’architecture de Frank Guehry, le créateur de la tour Luma.

Ils ont pu observer différents bâtiments créés par le célèbre architecte et ainsi découvrir une architecture moderne et audacieuse basée sur des lignes courbes et du mouvement. Des verbes comme « tourbillonner, serpenter, tournoyer, onduler » ont été mis en évidence sur certaines œuvres de monsieur Guehry et mimés pour en ressentir le mouvement.

Dans un deuxième temps, les élèves ont observé des photographies ainsi que des maquettes de la tour. Un temps d’échanges sur leurs observations et leurs ressentis a été accompagné d’un questionnement :

  • Que représente-elle ? Quelle est sa forme ? Son mouvement ? Pourquoi ce mouvement ? Sa couleur ?
  • De quoi est-elle constituée ? Sa taille ?
  • A quoi va t- elle servir ?

Les enfants ont donc appris que cette tour lumineuse, solaire, haute de 56 mètres comme la tour de Pise, est constituée de 4 piliers évoquant les Alpilles, sur un socle en verre appelé rotonde représentant les arènes de notre ville.Quant au mouvement donnant à la tour une forme « biscornue », pour reprendre le terme des élèves,il s’agit des coups de pinceau d’un certain Vincent Van Gogh.

Cette tour servira de lieu d’exposition pour les célèbres rencontres de la photographie et autres créations d’artistes. Un restaurant, un atelier de recherche sur le design sont déjà en activités. Une bibliothèque devrait suivre…

Après ce pleins d’informations, place aux activités !

Les enfants se sont répartis en 4 ateliers :

  • Un atelier de manipulation et construction dans lequel les élèves devaient réaliser une tour individuellement, avec des morceaux de bois, puis une tour en groupe avec la technique utilisée pour construire la maquette.
  • Un atelier de reproduction où l’enfant devait en observant la tour Luma, la dessiner.
  • Un atelier créatif sur l’aménagement paysager autour de la tour. Les enfants se sont improvisé paysagistes en imaginant le parc autour de la tour. Après avoir explicité oralement quelques idées, ils les ont dessinées.

Et enfin, l’atelier de la maquette de l’édifice tourbillonnant !

Pour voir la suite des travaux, le talent de ces futurs créateurs et découvrir la magnifique maquette …

Rendez-vous le 3 mai !

Espace Van Gogh

Un groupe d’élèves, un espace à investir, à comprendre, à dessiner, à imaginer et à créer : l’Espace Van Gogh !

Lieu paisible et charmant, nous nous sommes toutefois davantage intéressés au cloître-jardin où des parterres de fleurs sont disposés en étoile autour d’un bassin.

Lors de notre première séance, nous avons rappelé que c’est ici, à l’ancien Hôtel Dieu d’Arles que Vincent Van Gogh a été soigné en 1889. Il a d’ailleurs peint le cloître et les parterres de fleurs sur un tableau dont une reproduction est placée au ras des fleurs dans la galerie du cloître.

Chargés d’une mission ô combien passionnante, nous avons dans un premier temps fait l’inventaire de tout ce que nous avons entassé depuis plusieurs semaines grâce, notamment, à la générosité des familles : nous avons gardé tout ce qui se recycle… Outre la dimension artistique de ce projet, il apparaît évident que nos élèves ont été sensibilisés à la protection de l’environnement car nous avons cette responsabilité en partage au sein de l’école. Ainsi, il a fallu envisager, imaginer que des bouchons, des bouteilles, de la laine, des confettis pouvaient se transformer en fleurs et autres éléments d’ornements pour recréer ce magnifique parterre.

Après avoir choisi de diviser chaque partie du grand quadrilatère, les élèves se sont répartis les zones à aménager. Ce travail a permis également aux plus grands d’échanger avec les plus jeunes et de coopérer autour d’un projet commun.

Lors de cette première rencontre, chaque binôme a choisi sa matière, son emballage, sa parcelle.

Ensemble, le groupe a donné forme à ce qui va devenir « le jardin Van Gogh revisité par les élèves de Saint Vincent ».

Lors de notre deuxième séance les architectes en herbe ont pris un énorme plaisir à se retrouver pour investir le hall de l’école afin de créer et de donner forme à leur projet. Peinture, collage, assemblage, découpage…Chaque équipe a eu son mini-jardin en charge. Certains enfants plus rapides se sont mis au service de leurs pairs en balayant, en rangeant et en nettoyant le matériel utilisé : bel exemple d’entraide et de fraternité vincentiennes !

Chaque partie du quadrilatère a ensuite été déposée sur le socle prévu à cet effet. Les élèves ont ainsi pu admirer leur œuvre pratiquement terminée.

Il nous reste encore des écrits à produire afin de laisser une trace de notre travail. C’est ce que ne manquerons pas de vous faire découvrir lors de notre prochaine rencontre.

Amphithéâtre et Théâtre Antique

Le temps de nous réunir, d’échanger, de construire est arrivé !

  • En début de première séance, les élèves ont restitué tout ce qu’ils avaient appris et retenu au cours de la visite.
  • Les arènes d’Arles sont un amphithéâtre romain. Les spectacles qui avaient lieu étaient des combats de gladiateurs. Ensuite, les arènes ont été utilisées au Moyen-Age comme place forte.

Aujourd’hui, on y accueille des spectacles équestres, des corridas et des courses camarguaises.

  • Le théâtre antique a été construit sous le règne de l’empereur Auguste à la fin du 1er siècle avant J-C. Les spectateurs étaient répartis selon leur classe sociale. Le théâtre offrait des spectacles où se produisaient des comédiens.

Il est divisé en 3 parties : les gradins recevant les spectateurs, la scène où jouaient les acteurs et le mur qui servait de décor.

  • Puis, ils ont répertorié tout le matériel mis à disposition dans la classe pour réaliser les maquettes des deux édifices : briques de lait et de jus de fruits, boîtes d’œufs et d’allumettes, sable, papier kraft …

Ils ont laissé place à leur imaginaire et par petits groupes puis en collectif, ils ont reconstitué les monuments en s’appuyant également d’une photo projetée au tableau.

Fiers de leur réalisation, ils se sont répartis en ateliers.

Petits et grands se sont mélangés, une manière agréable de s’enrichir les uns des autres !

Atelier maquette : Les élèves ont découpé, collé, assemblé, empaqueté.

Atelier dessin : En s’appuyant sur des photos anciennes et celles prises au cours de la sortie, ils ont réalisé les dessins des monuments.

Atelier production d’écrits : Ils ont écrit les légendes des photos.

  • Au cours de notre deuxième séance, après lecture des légendes écrites, ils se sont activés à finir d’empaqueter les différents éléments de leur maquette afin de pouvoir les disposer et identifier les éléments manquants.
  • Lors de notre prochaine rencontre, les élèves devront finaliser la maquette en ajoutant les détails. En utilisant leur plus belle écriture, les légendes seront écrites et les dessins seront mis en couleur.

Les élèves ont fait preuve de créativité, d’imagination, de vrais petits maquettistes !

Un temps riche où petits et grands ont pu échanger, s’entraider.

L’Amphithéâtre

Le théâtre Antique

LE PONT DE TRINQUETAILLE

Le point de départ de cet atelier est l’huile sur toile de Vincent Van Gogh « l’escalier du pont de Trinquetaille » peinte en octobre 1888. Nous avons retrouvé l’endroit exact où l’artiste s’est placé pour réaliser sa peinture et nous avons pris une photographie de ce même point de vue.

Les élèves ont fait une lecture et une comparaison de ces deux images. Ils ont repéré les éléments qui ont changé (la structure du pont), et ceux qui sont toujours reconnaissables (les escaliers, les quais, l’arbre qui a bien poussé). Ils ont appris l’histoire de ce pont construit en 1875, détruit le 15 août 1944 par les bombardements alliés pendant les combats pour la Libération de la Provence, puis reconstruit après la guerre tel que nous le connaissons aujourd’hui.

Ils ont à leur tour réalisé une production plastique en reproduisant et en essayant de conserver les proportions de tous les éléments qui composent la photographie.

Les photographies et les productions des élèves seront visibles lors de l’exposition du 3 mai.

Thermes de Constantin

Lors de notre visite des Thermes le 12 mars, nous avions pris notre temps pour bien comprendre leur fonctionnement et surtout le système de chauffage des bains. L’état actuel des thermes ne permet pas d’avoir une vue générale de la structure telle qu’elle a été construite à l’Antiquité, mais les élèves ont bien assimilé quelques notions essentielles.

Tout d’abord, on note la présence de rangées de pierres et de briques qui se superposent.

Puis des restes de « praéfornium » (four en latin) ont permis de comprendre qu’un système de chauffage par le sol avait été mis en place pour chauffer les bassins en marbre et que les briques permettaient de diffuser la chaleur du sous-sol.

A partir de ces constatations, les enfants ont réfléchi sur un moyen de représenter ces thermes sous la forme d’une maquette.

C’est ainsi que le mardi 26 mars 2019, ce petit groupe s’est à nouveau réuni pour commencer l’élaboration de a maquette en LEGO. Les tâches ont été réparties afin que chacun puisse contribuer. Certains se sont attelés à construire les « pilettes » (empilements de briques rouges soutenant les bassins), pendant que d’autres construisaient la structure en lego blancs (représentant les pierres), enfin un troisième groupe a décoré un bassin afin d’imiter le marbre des bains.

Il a fallu tâtonner et parfois recommencer afin d’obtenir une structure stable, mais nos petits architectes en herbes ont usé d’ingéniosité afin de réaliser leur maquette en 3D.

D’autres idées ont germé, celles-ci seront mises en œuvre lors d’un second après-midi en commun ainsi que la création d’affichages explicatifs.

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